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Kinêm(a)bstract


2ème partie de Kinêm(a), cycle pour 4 à 7 instruments amplifiés.

Durée : 12'35.
Effectif instrumental : flûte, saxophone, piano préparé et percussion amplifiés.
Date de composition : décembre 2011.

Commande : MINISTÈRE DE LA CULTURE / Ensemble PROXIMA CENTAURI.
Création mondiale : ensemble PROXIMA CENTAURI. Le Rocher de Palmer, Opus 12.3 (Bordeaux), 04/05/2012.

Autre concert : CONTEMPORARY INSIGHTS (dir. Zach SEELY), 31. Dresdner Tage der zeitgenössischen Musik (Dresde, DE), 21/04/2023. Ensemble PROXIMA CENTAURI, Maison de la Radio (Genève, CH), 11/05/2012.

Notice du cycle Kinêm(a) (pdf)

 

Extrait de partition
(pdf)

2012

Partition Kinêm(a)bstract par Clara Maïda

 

[ fl, sax, pno prép et perc ampl ]

Notice de programme

Kinêm(a)bstract est le second volet de Kinêm(a), cycle de pièces pour instruments amplifiés.

Le titre de la pièce est créé à partir du mot grec « kinêma » (qui signifie « mouvement ») et du terme « abstraction ».

Dans Kinê-Diffr(a)ct, la première pièce du cycle, la matière musicale était parcourue d'ondes dont la trajectoire était continuellement déviée ou brisée, comme dans le cas d’une diffraction.
Dans Kinêm(a)bstract, les gestes musicaux présentent des contours toujours plus épurés et se réduisent progressivement à des allures minimales mobiles. L’enveloppe sonore globale dépend plus de leur mouvement que de leur forme.  
La pièce tente de retracer l’abstraction du mouvement ou le mouvement de l’abstraction, c’est-à-dire l’émergence d’un pur mouvement dont la force dynamique se dégage des configurations dessinées par son effectuation.

L’agitation initiale - avec les formules circulaires du saxophone ou du piano, par exemple, ou les tremblements descendants de la flûte - laisse graduellement place à des sortes de diagonales (les motifs de deux sons espacés) ou des traits horizontaux hachurés (la répétition régulière d’une hauteur).
Chaque gestualité sonore est peu à peu désincarnée, vidée de son contenu, et des petites formules mécaniques apparaissent ici et là, introduisant une rigidité, une dimension toujours plus abstraite.

Que les trajectoires soient circulaires, fluides, ou géométriques, c’est la dimension cinétique qui est le moteur de la pièce et dans sa conclusion, l’espace harmonique se creuse avec, d’un côté, la texture bruitiste du piano et de la percussion et, de l’autre côté, la montée inexorable vers le registre suraigu des motifs joués par la flûte et le saxophone, réduits à de courts glissandi.

Clara Maïda, mai 2012

Kinêm(a)bstract - Partition - Page 26

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